A travers ce texte je vous partage ma vision et mes sensation de la pratique de la méditation Zazen.

Une invitation envers soi même, c’est un instant que l’on s’accorde pour se ressentir . car à quel moment faites vous attention à votre corps à part les moments où il y a de la souffrance?
Cet instant méditatif est sacré car la vie que l’on mène dans notre société, stimule énormément nos sens à chaque moment par les écrans, pollution sonore de la ville, odeur, etc..

S’écouter , respirer… Voilà de bonne base pour apaiser notre flot continu de pensée et d’anxiété du quotidien.
Etre actif mentalement n’est pas nocif en soi et a son importance dans notre vie. Mais pour qu’il n’y ai pas de saturation, il faut prendre un moment afin de vider un peu d’eau de son vase et faire le vide… cette notion a une grande importance en médecine traditionnel chinoise.


Comment peut-on créer et avancer sans ce vide ?
Le vide n’est pas à associé à « rien », il faut plutôt l’imaginer comme de laisser un espace où tout peut circuler, se concentrer et s’épanouir.
Pour illustrer ce vide, prenons un objet commun comme un vase, l’utilité du vase est d’avoir un espace vide que l’on peut remplir tout en gardant la possibilité de le vider au moment opportun.

Le vider (ex: laisser couler nos émotions) afin de choisir comment le rendre adéquat à notre besoin du moment et c’est ainsi que son rôle est atteint.
On peut aussi voir agir le vide par notre système digestif : le système digestif est vide puis on se nourrit (donc on devient plein) cela nous crée de l’énergie et on redevient vide. Ce cycle continue en boucle tant que l’on passe correctement du vide au plein . mais dès qu’il y a une obstruction cela engendre des problématiques ( maladie/douleurs…).

Lorsque l’on porte une attention aux endroits qui nous font souffrir et que l’on respire profondément… c’est à ce moment là qu’on peut apporter un peu d’espace dans ces maux du corps.
Accepter une partie de cette souffrance et ne pas la rejeter, c’est ce qui nous accorde un relâchement et évite de nous mettre plus en tension.
C’est comme arrêter de parler un instant en forêt pour écouter le chant d’un rossignol qui nous berce ou le flot d’un ruisseau qui vient se déverser dans nos oreilles.

Et pour le mot de la fin, un Haiku qui représente pour moi le Zazen


L’espace d’un instant
Contemplation assise
Souffle de la vie